Console royale provenant du Chateau de Neuilly Console... - Lot 124 - Paris Enchères - Collin du Bocage

Lot 124
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Estimation :
6000 - 8000 EUR
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Résultat : 12 250EUR
Console royale provenant du Chateau de Neuilly Console... - Lot 124 - Paris Enchères - Collin du Bocage
Console royale provenant du Chateau de Neuilly Console rectangulaire en acajou et placage d’acajou. Elle ouvre par un tiroir en ceinture. Les montants antérieurs sont en jarret de fauve sculpté de feuilles de lotus, d’enroulements et terminés par des griffes. Les montants postérieurs sont en pilastre. L’ensemble est supporté par une plinthe à ressauts. Riche ornementation de bronzes ciselés et dorés tels que palmettes, feuilles d’acanthes, enroulements et rosaces ceintes d’un filet de perles. Dessus de marbre rouge griotte. Estampillée .IACOB. Porte la marque au fer LPN couronnée accolée du chiffre 8 et le numéro 19183. Porte un étiquette manuscrite sous le marbre « Pavillon de Villiers Salon du milieu, 1er étage 1 grande console ». Ancien numéro d’inventaire bûché. H. 105 cm L. 145,3 cm P. 44,5 cm. (petits manques de moulures, un manque dans la caisse sous le marbre) L’estampillle .IACOB fut utilisée par François Honoré Georges Jacob-Desmalter de 1813 à 1825. Le château de Neuilly qui appartint au marquis de Nointel en 1648 fut reconstruit en 1751 par l’architecte Cartaud pour le chancelier d’Argenson. Après son décès, le chateau passe à Madame de Montesson, épouse morganatique de Louis-Philippe le Gros, duc d’Orléans (1725-1785), grand-père du futur roi Louis-Philippe Ier. En 1804, Murat, déjà propriétaire du château de Villiers, achète le château voisin de Neuilly et les réunit. Murat devient roi de Naples et le château retourne à la Couronne. Napoléon donne Neuilly à sa sœur Pauline qui refuse d’y habiter. En 1814, Louis XVIII propose le château à son neveu, le duc d’Angoulême, pour en faire un haras, sans suite. En 1817, les deux châteaux sont échangés par Louis-Philippe, alors duc d’Orléans, contre les écuries de Chartres qui lui appartenaient et où, depuis 1801, on logeait les chevaux de la Couronne. Il agrandit le domaine et fait effectuer plusieurs constructions pour l
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