CABINET « La musique », en noyer. La partie... - Lot 231 - Paris Enchères - Collin du Bocage

Lot 231
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Estimation :
40000 - 50000 EUR
CABINET « La musique », en noyer. La partie... - Lot 231 - Paris Enchères - Collin du Bocage
CABINET « La musique », en noyer. La partie supérieure ouvre par un vantail animé de scènes de putti et sculpté de rinceaux feuillagés. L'intérieur est en marqueterie de bois exotiques aux attributs de musique à fond palissandre et satiné découvrant un caisson à deux rangs de tiroirs décorés de paniers fleuris. L'ensemble en décrochement, à quatre pilastres cannelés surmontés de chapiteaux en haut-relief repose sur un tiroir et soutient une corniche saillante sculptée d'un large panneau à encadrement perlé représentant une lyre entrelacée d'une guirlande de fleurs et feuillage, couronné d'une moulure à chapeau de gendarme et de quatre pommes de pin et coiffées d'amours alanguis. Un long tiroir en ceinture s'appuie sur quatre pieds cannelés réunis par une entretoise ajourée, feuilles et bacchantes. signé et estampillé à plusieurs endroits « DUFIN, LYON ». Deuxième moitié du XiXe siècle signé et estampillé à plusieurs endroits « DUFIN, LYON ». Haut. : 195cm - Larg. : 90 cm Prof. : 46 cm Honoré Dufin, est installé à Lyon comme ébéniste depuis 1876, d'abord 8 rue Saint-Dominique, puis 4 rue des Célestins, de 1880 à 1884, enfin 49 rue de la République en 1892. Décédé la même année, son entreprise est cédée en 1900 à Henri Bonjour, créateur de la fabrique et des Grands Magasins d'ameublements « Au Colosse de Rhodes » situés à Lyon, 29 cours de la Liberté. Dufin avait acquis une réputation hors du commun dans la fabrication de mobilier de style. Il accordait entre autres une importance capitale dans le soin apporté aussi bien à la structure du meuble qu'à sa finition décorative. Le noyer est alors l'un de ses bois préférés, lui permettant autant de construire un meuble résistant, que d'avoir une fine sculpture et une belle couleur. Passionné par l'art statuaire, le testament d'Honoré Dufin prévoyait en 1892 la création d'un prix, à décerner chaque année à l'élève le plus méritant de l'Ecole des Beaux- Arts de Lyon, section Sculpture. La signature « Dufin » sous forme de si
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